Le fonctionnaire

Je le rejoins dans les toilettes de la médiathèque de la petite ville de province où il travaille.

Deux femmes sont assises dans l’entrée et lèvent la tête quand je passe puis repartent vers leurs livres.

Quatre WC, je prends celui du milieu. Il me rejoint.

Trentenaire, très bronzé, imberbe, se rase de partout, adepte du naturisme sur les plages des Landes, joli corps.

Je m’assois sur la cuvette des chiottes. Il me suce à genoux. Poppers. Pipe. Poppers. Pipe.

Je lui demande de se redresser, il obéit, je le suce toujours assis, il me fait les tétons et gémit doucement.

Il finit par jouir en me suçant puis me demande (quelle politesse) si je veux bien lui jouir sur le visage et le torse.

J’accepte.

Nous nous essuyons avec le papier toilettes puis nous partons discrètement chacun de notre côté.

Un peu plus tard, il me révèle son prénom :
« Au fait, moi c’est Matthieu. Merci d’être passé, c’était sympa »

Le petit jeune

Il me dit qu’il reçoit mais exige beaucoup de discrétion.
« On ira à mon bureau, je suis auto-entrepreneur »

Il me dit qu’il aime tout, actif, passif, peu importe.
« J’ai tout essayé, j’adore le cul »
Il a 22 ans.

Très belles fesses. Embrasse vraiment bien.

Je fais le tour du propriétaire : 4 chaises, deux bureaux.
Du carrelage par terre.

Je le suce alors qu’il s’assoit, il me suce ensuite quand je prends sa place.
Je jette ma veste par terre et je le doigte puis le suce de nouveau.

Il me dit « baise-moi »
Je n’ai pas de gel, j’ai juste pris des capotes et du poppers.
« Prends moi quand même »

Nu, il s’allonge sur le bureau, les fesses bien rebondies sur le rebord. Je bande dur.
Je crache sur mon sexe en érection, lui demande de me cracher dans la main et l’étale un peu partout sur ma verge.

Je lui tends le poppers.
« C’est quoi ? »
« Sniffe profondément et longtemps au moment où je vais pénétrer en toi, ok ? »
« Ok »

J’y vais doucement, très doucement, il gémit puis se cambre. Il adore.
J’y vais de plus en plus fort. Il reprend du poppers. Même pas besoin de gel tellement il est ouvert.

(Plus tard)

A quatre pattes sur les chaises, je lui demande de se branler pendant que je le prends en levrette. Il jouit presqu’immédiatement en gémissant. La chaise est arrosée.

Il s’essuie avec une feuille A4 qu’il prend sur l’imprimante.

Me demande comment je veux jouir. J’hésite puis je réponds : par terre, mets-toi derrière moi et fais-moi les tétons.

Je jouis aussi très vite.

Le gros braquemard

Je ne dirais pas que je ne m’en doutais pas, j’arrive quasiment à deviner la taille des pénis désormais, rien qu’en regardant la silhouette et l’épaisseur des cuisses. J’ai très peu de surprises à ce niveau.

Vivien a 25 ans. Il joue beaucoup au tennis. Sa photo de profil sur Tinder, en costume cravate, cache mal son désir évident de cul et de dominer salement.

Il reste super distant, il m’a servi du thé. Je pose ma main dans son dos, remonte son polo, caresse sa colonne vertébrale mais il ne moufte pas, rien. Je parle, je parle. Je parle. Au bout d’un moment, commençant à m’ennuyer, je le provoque en lui chuchotant dans l’oreille :

– Mais fais-moi taire, un peu, putain.

Immédiatement, il se redresse.

– Bande-moi les yeux.

Il se lève, va fermer les stores, allume des bougies, prend un masque Air France qui traine à côté de son lit, me le met sur les yeux et me déshabille en me faisant me lever. Je suis vite nu devant lui. Il se recule (je pense) et observe.

Je bande.

Il se met à genoux et me suce plutôt très bien, en écrasant mes tétons. Je gémis.

Il me fait assoir sur le canapé et me fait ouvrir la bouche.

Une queue énorme, énorme, me traverse le palais. Je n’en ai pas enfourné la moitié que je suis déjà saturé. Je déglutis :

– Stop !

– Ta gueule.

 

Je le pompe très longuement, très longuement. J’adore cette queue énorme, que je devine superbe, veineuse, bien humide. Je la caresse et en imagine le contour avec mes doigts. Plus de 20 cm, largement et l’épaisseur totalement indécente.

Il veut m’enculer, je refuse. Il me dit que je finirais par dire oui.

Probablement mais pas aujourd’hui.

Après m’avoir fait jouir, satisfait, il installe sa tête sur ses genoux, jette une couverture sur moi et je m’endors une bonne heure.

Je me réveille : il me regarde en souriant, il est heureux.

Le Brésilien (encore)

C’est notre sixième fois.

Il m’a invité à bruncher chez lui.

Nous avons donc prétendu lui et moi que tout cela n’avait aucune importance, alors que nous passons de plus en plus de temps ensemble.

Nous sommes allés au lit. Je voulais dormir, faire une sieste, vraiment. Je finis par le baiser, enfin. Enfin. Il déteste au début puis se laisse faire, de plus en plus. Je finis par trouver la bonne position et il adore. Il m’explique comment baiser un passif, j’éclate de rire en lui rappelant que je suis moi-même actif et que je sais comment faire. Il veut que je sorte bien ma queue de son cul avant de l’y replonger à chaque fois, avec un grand coup de rein. Je le baise alors comme il aime et il gémit de plaisir.

Je le lime alors qu’il est sur le dos, en train de se masturber. Il jouit.

Il vient s’occuper de moi, me mettant deux doigts et, moi aussi, étrangement, je me laisse faire, moi qui déteste ça habituellement.

« Je ne veux pas que tu te branles pendant deux jours avant de venir chez moi, Louis, cesse de faire ton ado et de te branler sans arrêt, je veux tout ton sperme pour moi »

Je souris.

« Louis, tu veux déjà t’en aller ? Mais tu n’as joui que quatre fois… »

Je me douche, je pars presque en courant, je veux absolument aller au ciné, j’arrive un peu trop en avance, je m’assois, je lis, j’attends, soudain je le vois arriver avec des pop-corn et du coca. Il me sourit :

  • J’ai voulu te surprendre, ça te fait plaisir ? Je ne sais pas ce qui m’arrive, aujourd’hui, mais je fais tout l’inverse de ce que je fais habituellement. Je me suis fait enculer, je viens à un date avec toi et je crois que je m’attache.
  • Tu-as-un-mec.
  • Je sais.
  • Méfie-toi : si tu continues, on va se marier et avoir des enfants.

Ses yeux deviennent sublimes, derrière ses lunettes rondes :

  • J’adorerais ça…

Dom Top

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30 ans, Brésilien, qui sent VRAIMENT la savonnette (et ça m’excite) : lunettes, petit jean, chemise blanche, pulls sur les épaules, un jeune UMP de Copacabana, en gros. Des yeux à se damner, d’immenses dents blanches, bronzé, souriant. Putain, la bombe atomique.

Il veut boire un verre, j’accepte, nous parlons de lui, expatrié travaillant pour un grand groupe côté en bourse, de moi, des films que nous aimons, des voyages, de plein de choses, je suis clairement sous le charme. Il me demande si je veux aller chez lui pour boire un verre et nous embrasser. J’accepte. Je le sens se rapprocher dans la rue, me donnant une petite tape sur les fesses mais je garde mes distances.

Il se jette sur moi une fois dans son salon et m’embrasse follement, goulument, avec une énergie de malade. Je bande immédiatement, douloureusement, j’ai envie de lui en une seconde. Il me déshabille dans sa cuisine, me mord, me pince, me claque les fesses. « Oh, je suis un Dom Top », précise-t’il un peu tard.
– Je suis actif, désolé.
– Je veux t’enculer, Louis.
– Non, désolé.
– Laisse-moi gérer tout, laisse-toi faire, 80% des garçons ne savent pas faire l’amour, moi je gère et tu vas adorer, laisse-moi prendre le contrôle sur toi.

J’hésite. Il en profite pour glisser sa main dans mon boxer, la dernière pièce de tissu sur mon corps. Avec son doigt, il titille mon anus, de l’autre main il me pince un téton et avec sa bouche, il descend sans arrêt entre mes lèvres, mon coup et ma nuque, me rendant dingue.

Soudain, il tire le boxer vers le haut, le faisant me rentrer dans la raie des fesses puis il me claque le cul, séchement, avant de m’intimer de me retourner, et de me pencher. Je suis debout, les mains sur la table, en position de fouille au commissariat, mon boxer blanc remonté si haut que je me demande bien à quoi ressemble mon cul ainsi, les fesses à l’air ou presque, comme un string.

Il me fouille mes fesses poilues avec sa langue, claque les fesses, remonte de mon anus à mon cou avec sa langue, redescend. Il me rend fou.

Je finis par capituler, plus d’une heure après, et il me baise sur son lit, doucement, avec une patience infinie. Je ne me suis pas fait prendre depuis une éternité, je n’aime pas ça. Je suis actif autant par excitation que par principe : je n’aime pas la sensation du latex dans mon cul, il n’y a jamais assez de gel et puis j’ai envie d’aller aux toilettes. Je n’aime pas me faire enculer, point.

Sa méthode est parfaite : je me fais prendre une dizaine de minutes avant de lui demander d’arrêter car ça fait beaucoup pour moi.

Il se met alors sur le dos, met du gel sur deux doigts de ma main droite et l’enfourne dans son cul, assez violemment, lui arrachant un cri.

– Baise-moi avec ta main, Louis.

Ce que je fais pendant qu’il se masturbe. Il jouit longuement, conséquemment, par saccades.

Après sa douche, je le sens près à s’endormir dans mes bras.
– Merci pour ce moment, ça faisait bien longtemps que personne ne m’avait baisé.
– Baisé ? Tu appelles ça de la baise ? Je ne t’ai rien fait, Louis.
– Tu m’as enculé.
– Oh, non, crois-moi, le jour où je t’enculerai, tu le sauras. Là, c’était l’apéritif. La baise de collège. Rien de bien important.
Je ris :
– Et bien j’ai eu ma dose.
Lui, devenant soudain sérieux :
– Non. Je suis celui qui décide quand tu as ta dose. Aujourd’hui, tu as fait ta petite princesse française de Paris. Mais la prochaine fois, je vais te démonter. Et tu aimeras.
– Je crois pas, non.
– Tu vas me supplier de te baiser.

Et, dans le fond, je crois qu’il a raison.

Une heure après son départ, je dis au premier passif sur Grindr de venir se faire baiser à la maison et le mec (sympa, sans plus) prend très très cher. Comme si je n’acceptais pas mon propre moment de passivité.

Morsures

Il a 24 ans. Je ne veux pas être le premier à l’embrasser alors je fais exprès de l’exciter longuement, en paroles, par des sourires, par des pressions de ma main sur son poignet et il finit par craquer et m’embrasse. Il est irrésistible, il le sait : « Depuis que j’ai seize ans, je plais aux mecs, je les rends dingues, j’en ai un peu abusé ».

Il me mord la langue, puis le cou puis les tétons puis les bras. Les aisselles. Il me mord partout. Je réponds. Il adore.

Je le retourne pour le baiser, il me dit qu’il ne se fait pas prendre mais tend son cul rebondi.

– Ne me laisse pas t’attacher sinon tu prendras cher, Martin…
– Attache-moi, alors.
– Ca va finir en viol.
– Viole-moi.
– Tu ne sais pas ce que tu racontes.
– Baise-moi, Louis. Baise-moi.

Je claque des doigts, lui fait signe de sortir du lit et lui demande de se mettre dos au mur, nu. Il est puni.
Je pars dans la cuisine. Je me prépare un apéro, je vérifie mes mails. Je le fais attendre.

Au bout de vingt minutes, je reviens :
– A genoux. Suce-moi.
Il semble ravi.

Mais à chaque fois que sa tête approche de mon gland, je le repousse. Je lui refuse ma queue.

Je finis par céder et il l’avale goulument en poussant des petits gémissements de plaisir.

– On arrête là.
– Pourquoi ????
– Parce que je l’ai décidé. On arrête là.
– Louis, je veux avaler ton sperme.
– Et moi je te dis qu’on arrête là. On reprendra quand je l’aurai décidé.

Il est aussi dépité qu’excité.

Le petit con de droite

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Il me drague tellement frontalement sur Tinder que j’en suis gêné. Il a 18 ans, il va en avoir 19 dans deux semaines, il tient à me le préciser. Il fait du polo, du chant, il écrit, il m’en met plein les yeux (du moins le croit-il) avec son pedigree et il me dit qu’il a envie de boire du vin chez moi car la Reine Mère est là, il habite chez ses parents, normal à son âge.

Il enlève ses mocassins et s’assoit sur mon canapé pendant que je lui ouvre un petit rosé Italien que je lui sers dans un verre (propre) pas vraiment adapté : il se moque de moi.

Il me défait le bouton du pantalon alors que je m’assois et met immédiatement sa main autour de mon sexe déjà bien gonflé. Il tâte la marchandise et, satisfait, me roule des pelles plutôt moyennes. Il vient de quitter sa copine, je suis son troisième garçon.

Je le suce sur le lit, il aime et me jouit dans la bouche sans me prévenir au bout de deux minutes. Furieux, je crache sur le lit. Il éclate de rire.

  • Baise-moi. Je veux que tu me fasses crier, comme tu me l’a promis.
  • Moi, j’ai dit ça ?
  • On le devinait.
  • Mais tu viens de jouir, tu as encore envie ?

Et son sexe en érection est la meilleure des réponses. Il a 18 ans, il peut jouir et recommencer aussitôt. Je le baise alors comme je peux (il mesure 1m90) dans toutes les positions, lui arrachant enfin des cris de plaisir en levrette.

Je finis par lui apprendre à sucer, car il n’est pas très doué et comme il est malin, studieux et attentif, il sait sucer à la perfection en quelques instants. Le petit con.

Je n’ai pas spécialement envie de le revoir. Lui, si.

On verra. Son prénom, composé, majestueux, très rare, me rappelle quelque chose. Je regarde sur Google. Bingo. C’est le fils de cette comédienne très, très connue.

Le prostitué

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Il y a un truc chelou. Il veut absolument garder sa casquette. Sa chambre est dans un bordel infâme mais propre. Des boxers sèchent sur le rebord de la fenêtre. Quelque chose ne colle pas et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus (mais j’ai vendu la mèche dans le titre de l’article) : il est cultivé, lettré, oisif, reste visiblement beaucoup chez lui et a, surtout , énormément voyagé en France, déménagé souvent, trop souvent. Il me roule un énorme joint, pur car je n’aime pas le tabac. Il a peur que je le ne trouve pas beau alors que je l’ai trouvé adorable dès que je suis arrivé. Il ôte sa casquette et me demande s’il ne fait pas trop vieux, je ne comprends pas la question, il doit avoir 30 ans, maximum.

Je tire sur le joint, pur.
Je suis vite défoncé, très vite.
Il s’allonge à côté de moi.
Je pince son téton, il me demande d’arrêter, je le pince encore plus fort, violemment, et c’est ce geste qui déclenche la bouffée de désir de son côté.
Il me chevauche, retire son tee-shirt, je lui mords les tétons, il gémit, sa queue est raide. Je lui claque les fesses. Il gémit de plus belle. Il veut être dominé. Je lui roule des pelles à n’en plus finir, son anus se frotte contre mon sexe. Nous baisons, vulgairement mais de manière très agréable, nous baisons, assez violemment, et je le sens prendre un plaisir infini, ce qui m’excite.
Il me jouit sur le ventre et me regarde jouir, j’en mets partout, jusque sur mon menton.

Je lui demande ce qu’il fait dans la vie.
– Je suis pute.
– Pardon ?
– Je fais la pute.
– Pour de vrai ?
– Oui.
– Mais…Euh…C’était gratuit, là ?
– Louis, tu m’insultes. Bien sûr. Là, c’était mon plaisir, j’ai choisi, c’est pas le boulot.
– Comment tu fais, quand tu travailles dans une usine de bonbons en journée, pour encore avoir envie de sucrerie le soir ?
– Je sais faire la différence entre l’industriel et la pâtisserie maison.
– Ah, ok.
– J’ai adoré baiser avec toi.
– Moi aussi.
– A refaire. Je suppose que tu ne veux pas d’un petit copain prostitué ?
– Je ne me suis jamais posé la question à vrai dire.
– Non, personne, jamais, ne se la pose. C’est mon gros plus problème dans la vie.
– C’est pour ça que tu es obsédé par la peur de vieillir ? De ne pas plaire ? Je comprends mieux.
– Comment tu me trouves ?
– Mignon.

Mais à la vérité, il était un peu abimé comme un garçon qui vit la nuit, fume trop et se drogue avec les clients quand on lui en propose gratuitement.

Je le recroise au Franprix en bas de chez moi la semaine d’après et encore la semaine d’après. On se sourit. Il me glisse « Tu es beau, Louis ».

Le mannequin

Capture d’écran 2015-08-25 à 22.51.03

Je lui résiste une heure. Deux heures. Trois heures.
Je suis assis face à lui, bien au fond de mon fauteuil, lui est affalé sur le canapé.
Il teste son charme sur moi, il me tend des perches que je ne saisis pas. Une fois, deux fois, dix fois.
Il est irrésistible, il le sait. Je fais mine de ne rien voir, de ne rien entendre, je lui résiste, je ne veux pas céder.
Il se lève, il me frôle, il s’assoit, il me frôle.
Jazz, bougies.
Il est superbe. Vraiment. Je ne veux pas, je ne veux pas, j’ai décidé de me respecter, ce soir, de ne pas coucher, il est tellement stupide. Tellement, tellement stupide.
Il profère des énormités sur la politique, la littérature, la société. Il n’a aucune réflexion sensée sur rien.
Il est sublime.
Il me sourit.
Ses yeux, ses dents, sa main dans les cheveux, ce merdeux me fait du charme, il veut que je cède, je faiblis.

Il se lève et fouille un peu ma bibliothèque, dos à moi.
1M85.
Je le rejoins, il est toujours de dos, je pose mes mains sur ses hanches, longuement, sans rien dire, sa respiration se saccade, la mienne se fait plus dure, mon sexe se durcit, je ne dis rien, je laisse simplement mes mains sur ses hanches, je les sens chaudes, je me rapproche et frotte mon jean contre ses fesses, il se cambre, je mets ma main dans sa chemise et caresse son ventre plat. Je la sors, survole son pubis, gonflé dans son pantalon de toile.
– Je ne sens rien
– Je sais
Ma main repasse et le frôle
– Je n’ai rien senti
– Je sais
Ma main, enfin, se pose très délicatement sur son entrejambe gonflée
– Appuie
– Fiche-moi la paix
– Appuie
– Laisse-moi tranquille
– Appuie
Et j’appuie.

Il finit par se retourner, baisse son jean sur ses chevilles et me laisse le sucer à genoux. Je le doigte. Il sniffe du poppers entre deux pipes. Il enfonce régulièrement ma tête sur sa queue durcie.

Le lendemain, il m’envoie un DM sur Twitter, une photo de lui, la main dans les cheveux : « Tu me fais rire au boulot, j’adore »

La pipe dans les toilettes

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Salle d’embarquement.

40 minutes avant de partir.

Grindr.

Message reçu :

  • Salut, tu attends ton vol pour Orly ?
  • Oui et toi ?
  • Oui. Je te pompe dans les toilettes ?
  • Pourquoi pas ? J’ai jamais fait
  • Moi non plus LOL

Je rentre le premier dans les toilettes handicapés. Il me rejoint, un air très salope et se met à genoux immédiatement, me reniflant l’entrejambe et me léchant le jean, ce qui me fait bander. Il sort ma queue et l’enfourne plusieurs fois à fond, me suppliant du regard, comme si je ratais quelque chose d’important.

Je comprends au bout de quelques minutes : il veut que je lui crache dans la bouche. Je le fais. Il gémit. Je recommence, il gémit plus fort.

Il alterne les pipes profondes, les baisers baveux qu’il adore et les regards implorants.

Je finis par me branler et éjacule lourdement par terre et sur mon jean à mes chevilles, quatre jours sans me branler, il y a du foutre partout. Il kiffe énormément.

Dans l’avion, il me demande si je peux le loper de retour à Paris, sous poppers, car « il fera tout ce que je veux, tout » mais je lui réponds qu’il faut attendre un peu. Je suis vidé.