Fourré à la cocaïne

Il m’attend à quatre pattes, dans son jockstrap, sur un lit qu’il a préparé avec soin : draps posés sur une chaise, énorme « bâche » pour ne pas salir et accessoires dispersés un peu partout dans la chambre. Godemichés noirs gigantesques, pinces, cordes, matériel médical.

Une assiette de cocaïne est préparée sur la table de nuit. J’en prends un peu entre le pouce et l’index et en saupoudre consciencieusement l’extrémité du gland de plastique qui ne tient pas dans ma main. Je m’apprête à le défoncer avec une bite que je ne peux même pas serrer, mes doigts ne se touchant pas.

Dans une bouteille d’eau en plastique, il a versé un demi-litre de gel lubrifiant professionnel et un demi-litre d’eau déminéralisée. Il me demande de lui enfoncer le goulot dans l’anus avant d’appuyer fortement. Son cul désormais rempli de lubrifiant, je fais doucement avancer le gland du gode vers l’orifice mais celui-ci s’ouvre d’un coup : le type a l’habitude d’être fisté. Son cul est totalement ouvert. Régulièrement, je trempe le gode dans la coke et lui fourre donc l’ampoule rectale à la cocaïne pendant qu’il sniffe à mort deux fioles de poppers posées sur le lit. Il ne prononce pas un mot.

Je l’attache (avec difficulté) grâce à la corde en nylon bleu ciel trouvée dans le sac : poignets entre eux, chevilles, toujours à quatre pattes puis, avec une pince à clamper, je lui pince fortement les tétons. Il hurle de douleur. Je m’arrête avant de le faire saigner non sans avoir mordu par dessus le pincement. Il crie, à nouveau.

Je le fiste au départ avec appréhension puis avec précision. J’aime ça, pendant une quinzaine de secondes, probablement sous l’effet du poppers que je lui ai confisqué en l’insultant. De temps en temps, je lâche son cul, lui tire les cheveux en arrière et me lève pour lui enfoncer mon sexe dans la gorge. Bien à fond, quitte à déclencher un début de nausée réflexe. Il ne moufte pas. Cadre dirigeant dans une banque, stressé, ultra-stressé. Trip ? Prendre très cher : j’ai tous les droits (le marquer au fer rouge, le scarifier, le faire saigner) sauf celui de toucher au visage et aux mains.

Je finis par m’asseoir contre le mur, devant lui, la queue dressée et il me suce de plus en plus fermement, rapidement, avec vigueur. Je l’insulte copieusement :
– Salope ? C’est tout ce que tu sais faire ? Salope.

Je me renifle du poppers en même temps.

Je finis par jouir dans sa bouche et il avale tout, en gémissant de plaisir. J’adore jouir dans la bouche des mecs.

Nous finissons par parler de nos vies respectives, de façon mondaine, une fois que je l’ai détaché, nus, devant son frigo, un soda light à la main.

Je le recroise dans le métro une semaine plus tard, rougissant de gêne et, furtivement, je me mets à repenser à mes gestes, à ma main douloureuse pendant trois jours et j’ai envie, de nouveau, de le baiser manuellement par le cul.

J’avais vidé l’assiette de coke sans en prendre. Dans son cul. L’idée me plaisait. Ce gode surdimensionné le limant, cette cocaïne se mêlant lentement au gel et à sa muqueuse, sa gueule de lope heureuse. Quelle soirée.